Lapas attēli
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cassette, qui contenait seulement un billet avec ces mots : "Surveille toi-même ta maison, et tout ira bien."

10. LE PETIT BERGER MENTEUR.

ARGUMENT.—Au loup! au loup! criera Colas; et bergers d'accourir.. de loup point... Colas se moquera des dupes: "Le loup, c'était moi," dira-t-il. Dépit des bergers d'avoir été joués par un enfant.

Jour de fête au village.... Un vrai loup se jettera sur le troupeau de Colas... A moi!... au secours !... Mais les bergers riront et continueront leurs danses... Le loup emportera une brebis après avoir blessé l'enfant, qui s'en retournera tout sanglant au village.

Moralité Le menteur...

11. RESSEMBLANCE ENTRE UN ARBRE ET UN FLEUVE.

ARGUMENT.-Couchez, par la pensée, à plat sur le sol un arbre dépouillé de ses feuilles et vous aurez l'aspect d'un fleuve. Le tronc, ce sera (quelle partie du fleuve ?)...; les grosses branches, ce seront (quoi?...). Les rameaux figureront (quoi ?...); l'élargissement de la racine, ce stra (quoi ?...). Tous les fleuves, vus sur une carte géographique, sont des arbres qui portent (quoi ?...) tantôt à l'extrémité des racines, comme (quoi ?...), tantôt dans l'entre-deux des branches, comme (quoi ?...); et leurs affluents et leurs confluents imitent, suivant l'inclinaison des versants (quoi ?....). Ainsi, si l'on redresse par la pensée debout sur le sol l'immense silhouette d'un fleuve, on verra apparaître (quoi ?.....).

12. LA MAISONNETTE.

ARGUMENT.-Un parvenu avait laissé son père à la

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campagne; mais le vieillard étant tombé malade, son fils comprit qu'il devait le faire venir à la ville. Il voulut alors. le loger dans un pavillon caché derrière un massif d'arbres, à l'extrémité de son jardin. Un jour qu'il faisait préparer cette nouvelle habitation, son propre fils, enfant de six ans, qui l'accompagnait, lui demanda à qui il la destinait: "C'est à ton grand-père," répondit le parvenu; "à cet âge on est triste, on aime le repos, on est déplacé dans le monde."-"Tu as raison," reprit l'enfant, "et quand ta seras vieux, j'en ferai autant pour toi."

...

13. LE CHAMEAU, LE SINGE, ET LE CHIEN.

ARGUMENT.-Roi ayant trois fils et désirant se choisir un successeur parmi eux... il veut éprouver leur caractère stratagème... Il leur offre dans sa ménagerie l'animal que chacun aimera le mieux-L'aîné demande un chien, parce que ce chien est caressant et lui obéit au moindre signe... Réflexions du roi... Ce chien représente les flatteurs souples aux volontés du maître. - Le second prince choisit un singe, parce qu'il est très amusant... Réflexions du roi... Les hommes les plus estimables ne sont pas ceux qui ne cherchent qu'à amuser leur maître.— Le troisième prince choisit un chameau... raison de sa préférence... Le roi charmé donne à ce troisième fils son royaume, parce qu'il a montré qu'il sait préférer les gens utiles aux...

14. LES DEUX FRÈRES.

(Légende orientale.)

ARGUMENT.-Deux frères, l'un marié et ayant plusieurs enfants, l'autre garçon et vivant seul, cultivent en commun

le champ que leur a laissé leur mère. A la moisson ils lient les gerbes et en font deux tas égaux qu'ils laissent sur leurs champs. Dans la nuit, celui qui n'est pas marié se lève et va prendre à son tas quelques gerbes qu'il ajoute à celles de son frère. Peu d'instants après l'autre se lève avec sa femme et ils font ce que l'autre frère avait fait. Le lendemain les deux frères sont bien surpris de voir que les deux tas sont encore pareils. Ils continuent ainsi pendant plusieurs nuits, les tas restant toujours égaux; enfin ils se rencontrent une nuit, chacun tenant les gerbes qu'il portait au tas de l'autre.

15. LE REVENANT. (Anecdote.)

(DAVID GARRICK, (1716-1779), célèbre acteur et auteur drama. tique, naquit à Hereford. La facilité avec laquelle son visage revêtait alternativement l'expression des passions les plus diverses et des caractères les plus opposes tenait du prodige.)

ARGUMENT.-Un vieillard venait de mourir dans une auberge de Londres, et l'aubergiste avait pris, dans la valise du défunt, un portefeuille qui contenait toute sa fortune.

Le fils de cet homme rencontra l'acteur GARRICK, et lui raconta de quelle manière il venait d'être dépouillé. L'artiste, qui avait vu quelquefois le vieillard, demanda les habits que le pauvre homme avait portés avant sa mort; il s'en revêtit, et alla frapper à la porte de l'aubergiste. Celui-ci, déjà tourmenté par ses remords, crut que c'était le défunt en personne, et restitua le portefeuille à Garrick, qui alla aussitôt le rendre au jeune homme.

16. LE PORTRAIT.

ARGUMENT.-Un homme riche mourut, laissant pour tout héritier un fils qui avait disparu depuis fort long

temps. Après bien des recherches, trois jeunes gens, venant chacun d'un pays éloigné, se présentèrent pour recueillir l'héritage. Embarras du juge chargé de l'affaire. Il place les prétendants en face d'un portrait du défunt; les biens appartiendront à celui qui percera d'une flèche un bouton placé sur le milieu de la poitrine. Les deux premiers manquent le but; le troisième brise l'arc et refuse de frapper son père. On le reconnaît pour le fils et l'héritier.

17. PRASCOVIE.

ARGUMENT.-Fille d'un militaire exilé en Sibérie, témoin de la douleur de son père, Prascovie résolut d'aller se jeter aux pieds de l'empereur de Russie. Pendant trois ans ses parents la retiennent; elle part enfin, presque sans argent, marchant jour et nuit. . . . Un jour, elle tombe épuisée, mais un paysan la recueille dans sa chaumière; elle répare ses forces et continue sa route. Elle arrive enfin jusqu'à l'empereur, qui lui accorde la grâce qu'elle demande. L'idée de ce voyage lui était venue en songe.

18. LA CHARRUE ET L'ÉPÉE.

ARGUMENT.- Le solide vaut mieux que le brillant; le laboureur est plus utile à l'état que le guerrier. Ce n'est pas le sentiment d'une épée qui revient du champ de bataille toute fumante encore du sang de l'ennemi, et qui insulte à la condition obscure dans laquelle vit une vieille charrue, "vil instrument de travail." Réponse calme, mais victorieuse de la charrue. La scène se passe, après

la guerre, au fond d'une vallée paisible où le dieu Mars n'a pas promené ses fureurs.

19. LE VENTRILOQUE.

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ARGUMENT.-Vous direz qu'un ventriloque, nommé Saint-Gilles se promenait un jour dans la forêt de SaintGermain avec un vieux militaire qui marchait (dites comment) . . . et ne parlait jamais que de (dites quoi). Notre ventriloque s'est promis de le corriger de cette ennuyeuse manie, &c. Il simule une voix qui crie du haut d'un arbre: "On ne sait pas toujours se servir de l'épée qu'on porte." Notre vieil officier demande à SaintGilles quel est l'impertinent qui, &c. . . . - Réponse de celui-ci: "Approche," dit la voix qui semble descendre le long de l'arbre, "tu as peur ?"-Réponse du militaire qui se dispose à l'attaque. Saint-Gilles l'arrête. . . "La bonne contenance n'est pas toujours le signe, &c." continue la voix en descendant. Hors de lui, notre militaire tire son épée, et la plonge à bras raccourci dans le buisson d'où semble partir la voix, et il en sort un lapin. -Plaisanterie de Saint-Gilles, dont le compagnon est désarmé et corrigé.

20. LE TRÉSOR INCONNU.

ARGUMENT.-Une pauvre veuve, chargée de trois enfants, n'avait pu payer un terme de son loyer: son propriétaire fit vendre ses meubles à l'encan. La vente était presque terminée, mais le produit en était bien insuffisant; la malheureuse veuve se désolait, lorsque vint le tour d'un petit tableau tout enfumé de la sainte Vierge. Un artiste en offrit cinq francs; un amateur d'objets d'art, vingt

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