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Pierantoni.

antoni. Without claiming the extreme rights which this learned gentleman concedes to them, the United States invite the attention of the Tribunal of Arbitration to the following expression of opinion:

"Dopo che nella sez. XXII, il professor di Pavia sostiene che nè il governo inglese nè gli altri governi debbano assumere la giuridica responsabilità delle depredazioni commesse dai corsari separatisti, nella seguente sez. XXIII, passa ad esaminare il secondo suo assunto: se la neutralità fu violata dalla Gran Bretagna per la costruzione dell' Alabama, legno corsaro, e pel consentito armamento nei cantieri inglesi. Egli in brevi termini chiama l'Inghilterra responsabile dei soli danni cagionati dalle depredazioni del detto legno, scrivendo: Di queste perdite soltanto deve rispondere il governo britannico, per essere le medesime una conseguenza immediata di un fatto illegittimo, che ebbe luogo da sua parte, violando apertamente le leggi della neutralità.'

"Io non posso acconsentire a questa mite conchiusione, anzi me ne discosto per considerazioni di fatto e di diritto. In linea di fatto, io non intendo come il chiarissimo autore escluda le altre specie di offese, che il Sumner ed il suo governo adducono di aver patite dalla nazione americana. (sic.) Nella esposizione dell' argomento ho citato

i tre capi, nei quali riassume il Sumner la serie delle offese patite. Il caso del vascello costrutto a Liverpool è il più grave; ma gli Americani sostengono che avvennero altri simiglianti casi, e sino a prova contraria non è lecito circoscrivere il numero dei fatti addotti come offensivi.

"In diritto, io non so, chè in questa seconda parte lo scrittore non ricorre ad alcuna dimostrazione dottrinale, perchè egli limiti le conseguenze della violata neutralità al semplice rifacimento de' danni cagionati dal legno corsaro.

"I principii della neutralità soltanto accennati dimostrano più grave la responsabilità del governo che la violò.”1

Lastly, the United States cite, for the consideration of the Tribunal, the authority of Lord Westbury, Lord High Chancellor of England during the rebellion, who, on the 7th day of March, 1868, in a discussion in the House of Lords on these questions, said: "There was one rule of conduct which undoubtedly civilized nations had agreed to observe, and it was that the territory of a neutral should not be the base of military operations by one of two belligerents against the other. In speaking of the base of operations he must, to a certain degree, differ from the noble earl. [Earl Russell.] It was not a question whether armed ships

La Questione Anglo-Americana dell' Alabama per l'Avv. A. Pierantoni Fireuze 1870, page 46-7.

Pierantoni.

Lord Westbury.

Lord Westbury. had actually left our shores; but it was a question

Case of Swedish

vessels.

whether ships with a view to war had been built in our ports by one of two belligerents. They need not have been armed; but if they had been laid down and built with a view to warlike operations by one of two belligerents, and this was knowingly permitted to be done by a neutral Power, it was unquestionably a breach of neutrality."

The public and official acts of other European Governments have also been in harmony with the principles which are claimed in this paper to have been violated by Great Britain.

During the war between Spain and the SpanishAmerican Colonies, the Government of Sweden sold, in the ordinary course of commerce, to some private individuals, some vessels of war, after first dismantling them of their armament, and reducing them to a much less formidable condition than the Alabama was in when she left Liverpool. Some of the correspondence which took place between the Spanish Minister at Stockholm, the Russian Minister, and the Swedish Government may be found in De Marten's Causes célèbres, Vol. 5, page 229, et seq. A good résumé of the whole case may be found in De Cussy, to which the United States invite the attention of the Tribunal of Arbitration in full, as follows:

Hansard, 3d series, Vol. CXCI, pages 346–347. 2 De Cussy, Droit maritime, tome 2, page 402.

"Dans l'année 1820, le roi de Suède prit la résolution de faire vendre, quand l'occasion s'en présenterait, quelques bâtiments de guerre dont la construction remontait à plus de vingt-cinq ans, ordonnant d'ailleurs de les remplacer immédiatement par des bâtiments nouveaux, en appliquant aux frais de construction de ceux-ci le produit de la vente des premiers: le but et les intentions du roi, en cette circonstance, étaient de rendre, au sein de la paix, quelque activité aux chantiers de la marine royale, par la construction de cinq ou six vaisseaux de guerre.

"La Suède fit proposer à l'Espagne d'acheter ces bâtiments, tant par l'intermédiaire de M. de Moreno, envoyé de la cour de Madrid à Stockholm, que par celui de M. de Lorichs, chargé d'affaires de Sa Majesté suédoise auprès du gouvernement de S. M. catholique. Le ministère fit également proposer, en même temps, à la cour d'Espagne de lui céder, à des prix modérés, de la poudre et des projectiles, et de mettre les chantiers de la marine royale de Suède à la disposition de S. M catholique.

"La cour de Madrid déclina ces propositions diverses: l'Espagne possédait, répondit M. de Moreno, tous les éléments nécessaires pour la fabrication de la poudre, et un nombre suffisant de vaisseaux guerre; l'argent seul manquait pour mettre en activité les moulins à poudre et pour ravitailler les bâtiments.

Case of Swedish vessels.

Case of Swedish vessels.

"Le ministre de la marine de S. M. suédoise avisa donc aux moyens nécessaires pour trouver des acquéreurs. Six vaisseaux, fort bons encore, bien que leur construction remontât à 25 et 30 ans, furent déclarés réformés, et leur vente fut annoncée; c'étaient le vaisseau Försigtigheten (la Prévoyance) et les frégates l'Eurydice, la Camille, la Manligheten, le Chapman, et la Tapperheten.

"Avant de procéder à la vente, qui eut lieu au commencement de l'année 1825, le ministre suédois fit renouveler la proposition d'achat des dits bâtiments au chargé d'affaires d'Espagne qui se trouvait encore, à cette époque, à Stockholm, ainsi qu'à son successeur M. d'Alvarado.

"Sur le refus de la légation espagnole d'entrer en négociation pour l'acquisition des bâtiments désignés, le gouvernement suédois accepta les offres que lui fit la maison de commerce, établie à Stockholm, Michaelson et Benedicks; celle-ci peu après céda les bâtiments dont elle avait fait l'acquisition à la maison anglaise Barclay, Herring, Richardson et Cie, de Londres.

la

"Or, cette dernière maison ayant, ainsi que maison Goldsmith, de Londres, fourni les fonds de l'emprunt contracté, peu de temps avant, par le Mexique, l'Espagne crut reconnaître, dans la circonstance de l'achat des bâtiments réformés

fait

par la maison Barclay, Herring, Richardson et

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