Lapas attēli
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exegencies of the case and the magnitude of the interests involved, that was required by the first Rule, is likewise required in the performance of the duties prescribed by the second Rule, without which the neutral will have failed in the performance of his duty.

Duty to make compensation for

pean publicists.

The express recognition in the Treaty of an obligation (in case the Tribunal finds that Great injuries. Britain has failed to fulfill any of her duties in these respects) to pay to the United States the amount or amounts that may be found due, "on account of the liability arising from such failure," makes it unnecessary, in this connection, to do more than to refer to what has already been said on that subject. The doctrines of International Law which have. Foregoing views in harmony with thus been deduced from the practice of Great opinions of EuroBritain are in harmony with the views of the best publicists. The discussions between the two Governments growing out of the acts herein complained of, and unfortunately made necessary by the unwillingness of Great Britain to apply to the United States the same measure of justice which was applied to Spain in 1819, to Portugal in 1827, and which was received by Great Britain from the United States in 1793, have evoked the comments of many writers in England, in America, and on the continent of Europe. For obvious reasons the opinions of the English or American

Foregoing views writers favorable to their respective countries—(as in harmony with

opinions of Euro- for instance Professor Bernard in Great Britain or pean publicists.

President Woolsey in America)-will not be re

garded.

On the 20th of May, 1865,1 Mr. Adams had occasion to quote to Lord Russell the opinion of Hautefeuille: "What the obligation of Her Majesty's Government really was, in this instance," he said, "is so clearly laid down by a distinguished writer, notoriously disposed never to exaggerate the duties nor to undervalue the privileges of neutrals, that I will ask the liberty to lay before you his very words: 'Le fait de construire un bâtiment de guerre pour le compte d'un belligérant, ou de l'armer dans les états neutres, est une violation du territoire. Toutes les prises faites par un bâtiment de cette nature sont illégitimes, en quelque lieu qu'elles été faites. Le souverain offensé a le droit de s'en emparer, même de force, si elles sont amenées dans ses ports, et d'en réclamer la restitution lorsqu'elles sont, comme cela arrive en général, conduites dans les ports hors de sa juridiction. Il peut également réclamer le désarmement du bâtiment illégalement armé sur son territoire, et même le détenir, s'il entre dans quelque lieu soumis à sa souveraineté jusqu'à ce qu'il ait été désarmé.'"2

1 Vol. III, page 538.

Hautefeuille. Des droits et des devoirs des nations neutres, Paris, 1849,) tome 2me, pages 79-80,

The distinguished Dr. Bluntschli, professor at the University of Heidelberg, in his pamphlet, entitled "Opinion impartiale sur la question de l'Alabama et sur la manière de la résoudre," reprinted at Berlin, in 1870, from the Revue de Droit International, says as follows:

"La violation des devoirs d'un état ami, dont l'Angleterre se rendit coupable lors de l'équipement de l'Alabama, fut la circonstance la plus éclatante, mais non la seule dans laquelle se révélèrent les dispositions hostiles du gouvernement anglais. Il y eut encore d'autres croiseurs sudistes du même genre. Les nombreux coureurs de blocus qui transportaient en même temps de la contrebande de guerre, avaient tous également leur origine et leurs propriétaires en Angleterre. Partout où les troupes de l'union finirent par l'emporter et s'emparèrent des places ennemies, elles trouvèrent des armes anglaises et des canons anglais.

"Tous les faits ainsi allégués n'ont pas la même importance. Mais plusieurs d'entre eux, si tant est qu'il faille les tenir pour avoués ou prouvés,— ce dont nous n'avons pas à juger ici, doivent certainement être considérés comme constituant une infraction aux devoirs d'un état neutre.

"L'état neutre qui veut garantir sa neutralité, doit s'abstenir d'aider aucune des parties belligé

Bluntschli.

Bluntschli.

rantes dans ses opérations de guerre. Il ne peut prêter son territoire pour permettre à l'une des parties d'organiser en lieu sûr des entreprises militaires. Il est obligé de veiller fidèlement à ce que des particuliers n'arment point sur son territoire des vaisseaux de guerre, destinés à être livrés à une des parties belligérantes. (BLUNTSCHLI, Modernes Völkerrecht, § 763.)

"Ce devoir est proclamé par la science, et il dérive tant de l'idée de neutralité que des égards auxquels tout état est nécessairement tenu envers les autres états, avec lesquels il vit en paix et amitié.

"La neutralité est la non-participation à la guerre. Lorsque l'état neutre soutient un des belligérants, il prend part à la guerre en faveur de celui qu'il soutient, et dès lors il cesse d'être neutre. L'adversaire est autorisé à voir dans cette participation un acte d'hostilité. Et cela n'est pas seulement vrai quand l'état neutre livre lui-même des troupes ou des vaisseaux de guerre, mais aussi lors qu'il prête à un des belligérants un appui médiat en permettant, tandis qu'il pourrait l'empêcher, que, de son territoire neutre, on envoie des troupes ou des navires de guerre.

"Partout où le droit de neutralité étend le cercle de son application, il restreint les limites de la guerre et de ses désastreuses conséquences, et il

garantit les bienfaits de la paix. Les devoirs de l'état neutre envers les belligérants sont en substance les mêmes que ceux de l'état ami, en temps de paix, vis-à-vis des autres états. Aucun état ne peut non plus, en temps de paix, permettre que l'on organise sur son territoire des agressions contre un état ami. Tous sont obligés de veiller à ce que leur sol ne devienne pas le point de départ d'entreprises militaires, dirigées contre des états avec lesquels ils sont en paix.

"Ces devoirs internationaux universels sont aussi consacrés, dans le droit public interne, par les législations anglaise et américaine. La loi anglaise du 3 juillet 1819 contient à ce sujet (art. 7) la disposition suivante:

"And be it further enacted, That if any person within any part of the United Kingdom, or in any part of His Majesty's Dominions beyond the seas, shall, without the leave and license of His Majesty for that purpose first had and obtained as aforesaid, equip, furnish, fit out, or arm, or attempt or endeavor to equip, furnish, fit out, or arm, or procure to be equipped, furnished, fitted out, or armed, or shall knowingly aid, assist, or be concerned in the equipping, furnishing, fitting out, or arming of any ship or vessel, with intent or in order that such ship or vessel shall be employed in the service of any foreign prince, state, or potentate, or of any

Bluntschli.

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