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Nr. 104. Subject to these observations, we receive gladly the adhesion of the French britannien. Government to our proposition, and propose to communicate it without delay 17. Febr. 1880. to the Powers. I am, &c.

Nr. 7105.

Salisbury.

FRANKREICH.

-

Min. d. Ausw. an den Botschafter in London.
Weitere Auseinandersetzung.

Nr. 7105. Frankreich.

M. l'Amiral,

Paris, le 20 Février, 1880.

Je vous ai exposé, dans ma dépêche du 11 de ce mois, 20. Febr.1880. mon impression sur la proposition Anglaise pour la délimitation de la frontière Grecque; tout en vous faisant part des objections que ce projet me paraissait de nature à soulever, je m'étais attaché à rechercher les éléments pratiques d'une entente avec Lord Salisbury et à interpréter sa pensée dans un sens favorable à la prompte solution que nous croyons nécessaire d'obtenir. C'est sous le bénéfice de ces explications que nous avons adhéré à la suggestion Anglaise. Vous m'avez fait savoir par votre télégramme du 17 que vous aviez donné avis à Lord Salisbury de notre réponse. J'ai reçu depuis la visite de Lord Lyons, qui m'a annoncé que le Gouvernement Britannique, après avoir pris connaissance des observations que vous aviez été chargé de lui transmettre, et auxquelles nous avions subordonné notre adhésion au projet qu'il a l'intention de soumettre officiellement aux Puissances, se trouvait d'accord avec nous sur le sens et la portée de cette combinaison. En ce qui concerne donc la fixation du tracé sommaire qui devra servir de point de départ aux travaux de démarcation, et en général pour toute la procédure à suivre, il est entendu que la Commission, sur la base du Protocole 13, restera libre de ses mouvements et que ses décisions, prises à la majorité des voix, seront souveraines. || Le langage de Lord Lyons a été, à cet égard, aussi affirmatif que nous pouvions le désirer. Toutefois il était chargé par son Gouvernement de spécifier avec moi qu'il devrait être bien convenu que la Commission serait tenue de conformer ses résolutions à l'esprit du Traité de Berlin. || J'ai répondu à M. l'Ambassadeur d'Angleterre que je ne m'expliquai pas bien l'objet de cette dernière observation. La pensée qu'il m'exprimait, lui ai-je dit, n'avait en elle-même rien que de conforme à notre sentiment, et il est bien évident que le Traité de Berlin étant le fondement de la discussion présente, c'est en effet des intentions du Congrès que la Commission devra s'inspirer pour arriver à la conclusion de son oeuvre. Mais en posant, sous la forme d'une réserve expresse, une condition qui est en réalité implicitement contenue dans le mandat des Commissaires, le Cabinet de Londres

Frankreich.

semblerait vouloir, d'une façon indirecte, limiter le mandat qu'il nous invite Nr. 7105. lui-même à leur confier, et le résultat de cette manière d'agir pourrait être de 20. Febr.1880. faire surgir plus tard des causes de malentendus. Chaque Puissance réclamerait le droit de soumettre éventuellement les décisions de la Commission à un contrôle special sur la question de savoir si telle ou telle résolution est bien d'accord avec l'esprit du Traité du 13 Juillet, et comme les Cabinets demeureraient seuls juges de leurs appréciations, la loi de la majorité, proposée par l'Angleterre, et qui est à nos yeux une condition essentielle de l'entente entre les Puissances, se trouverait compromise. Dès lors le but même que nous poursuivons en remettant à une Commission Internationale spéciale le soin de déterminer la frontière définitive serait manqué. || En présentant ces réflexions à l'Ambassadeur d'Angleterre, j'ai ajouté qu'il me paraissait inutile de nous arrêter à des hypothèses invraisemblables et d'exclure par anticipation des tracés qui seraient en dehors du programme du Congrès de Berlin, mais que nous croirions répondre d'une manière satisfaisante à la véritable pensé du Gouvernement de la Reine en admettant avec lui que les Commissaires recevraient pour instructions d'interpréter le 13 Protocole "loyalement et de bonne foi." Sur ce terrain tout le monde se trouverait facilement d'accord, et c'est dans cette mesure que nous estimions acceptable la réserve Anglaise. || Lord Lyons a bien voulu reconnaître la justesse de mes observations et m'a promis de les transmettre à Lord Salisbury. Je vous prie de vous expliquer de votre côté dans le même sens avec le principal Secrétaire d'Etat, de manière à écarter dès à présent toute ambiguité sur le caractère de l'assentiment que nous sommes disposés à donner aux ouvertures du Cabinet Anglais. || Agréez, etc.

C. de Freycinet.

Nr. 7106.

FRANKREICH. Botschafter in Berlin (Comte de Saint-Vallier) an
Deutschlands Stellung zum englischen
Vorschlage.

den Min. d. Ausw.

Berlin, le 20 février 1880.

Frankreich.

Monsieur le Ministre, j'ai eu la satisfaction de pouvoir vous faire con- Nr. 7106. naître, dès hier, l'adhésion officielle du Cabinet de Berlin à la proposition du 20. Febr. 1880. Marquis de Salisbury que nous avons acceptée en vue d'une prompte solution de la question de frontières grecques. || En me faisant connaître l'adhésion de son Gouvernement, M. de Radowitz a toutefois tenu à m'indiquer qu'il aurait préféré notre ancien projet à celui que nous avons accepté; il incline à penser que, dans l'intérêt des Puissances et de la paix en Orient, il eût mieux valu se mettre d'accord sur un tracé général, soit celui du Congrès, soit celui qu'a

Staatsarchiv XXXVII.

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Frankreich.

Nr. 7106. suggéré en novembre dernier M. Waddington, et n'avoir à confier qu'un mandat 20. Febr. 1880. bien déterminé à la Commission européenne de délimitation. Dans les con

ditions au contraire où cette Commission sera instituée, d'après le projet du Marquis de Salisbury, il prévoit de grandes difficultés pratiques d'exécution, suivies peut-être de protestations des deux Parties intéressées et d'agitations locales. Malgré toutes les objections que soulève dans son esprit le projet anglais, M. de Radowitz comprend que nous ayons cru devoir nous y rallier afin d'arriver enfin à la solution d'une affaire qu'à son sens on a laissée en suspens trop longtemps. L'intérêt évident de terminer cette question domine à ses yeux les difficultés et les inconvénients de la voie qui va être adoptée; aussi, tenant à nous donner son concours jusqu'à la conclusion définitive de l'affaire, ainsi qu'il l'a fait depuis le début, le Prince de Bismarck se décidet-il à accepter les propositions anglaises, puisque nous les acceptons nousmêmes et que nous les recommandons. Il considère qu'il est du devoir des Cabinets qui nous ont appuyés dans la question grecque de se conformer aux résolutions que nous adoptons en raison de nécessités dont nous sommes les meilleurs juges. Il estime qu'avant de souscrire définitivement au projet du Cabinet anglais, on doit spécifier en termes clairs et précis certaines conditions indispensables sans lesquelles la marche adoptée nous conduirait à un échec. Il conviendrait qu'il fût bien stipulé: || 1o Que la Commission aura des pouvoirs politiques étendus et non un caractère seulement technique; elle devra, à cet effet, être composée, suivant notre avis, de deux Commissaires au moins pour chaque Puissance: un Agent diplomatique investi du soin de traiter et de résoudre les questions d'une portée générale et politique, un officier d'étatmajor ou du génie chargé de la partie technique et des détails de l'opération; 2o Que les décisions de la Commission, tant sur les grandes questions de tracé général que sur les points secondaires et spéciaux, seront prises à la majorité de voix, et qu'il sera bien entendu à l'avance que cette majorité fera loi pour les Cabinets, qui ne contesteront pas les décisions adoptées. Ces deux conditions doivent être établies et reconnues entre les Puissances avant de nommer la Commission; le Prince les regarde comme nécessaires et est prêt à nous appuyer pour les faire admettre, si nous le jugeons utile. || Veuillez agréer, etc.

Saint-Vallier.

TÜRKEI.

missar.

Nr. 7107.

Min. d. Ausw. (Sawas-Pascha) an den griechischen Kom-
Türkische Memoranda über die Grenzfrage.

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Sublime Porte, le 23 Février, 1880.

Nr. 7107.

M. l'Envoyé, Etant aujourd'hui à même de donner satisfaction au Türkei. désir formulé par nos honorables collègues dans le cours de notre dernière 23. Febr.1880. séance, désir dont votre Excellence a renouvelé l'expression par les deux notes qu'elle m'a fait l'honneur de m'adresser, en date des 3/15 and 10/22 Décembre, je m'empresse de lui soumettre par un court Mémoire une proposition qui servira, je l'espère, comme base à nos discussions ultérieures. Ce Mémoire répond d'ailleurs à celui que votre Excellence a bien voulu me communiquer par la première des deux notes précitées. || J'ai en outre l'honneur de transmettre à votre Excellence la réponse des Plénipotentiaires Ottomans au Mémoire lu et déposé par leurs honorables collègues dans la séance du 5/17 Novembre, 1879. || Je prie votre Excellence de vouloir bien me dire quand elle croit qu'il nous sera possible de nous réunir pour discuter la proposition que j'ai l'honneur de lui soumettre. Veuillez, &c.

Sawas.

Beilage 1.
Memorandum.

En réponse au Mémoire déposé par leurs Excellences les Plénipotentiaires Hellènes dans la séance du 5/17 Novembre, nous avons l'honneur de soumettre à nos honorables collègues les considérations que nous a suggérées l'étude de ce Mémoire sur chacun des six points qui y sont traités:

Premier Point. -Les Plénipotentiaires du Gouvernement Royal de la Grèce affirment que la ligne du thalweg est sous tous les rapports inacceptable, ce qui, suivant eux, n'a pas besoin d'être démontré, et que d'ailleurs elle présenterait plus d'inconvénients encore que la frontière actuelle, et soulèverait les mêmes difficultés que celle qui sont indiquées dans le Mémoire Ottoman. Nous n'avons jamais défendu la ligne du thalweg. Au contraire, nous nous sommes toujours appliqués à en démontrer les graves et nombreux inconvénients. Cependant, plus d'un des éminents hommes d'Etat, qui ont siégé au Congrès de Berlin verra avec étonnement la façon dont nos honorables collègues envisagent l'idée qui paraît avoir été adoptée par l'Aréopage Européen, et dont l'expression serait la ligne du thalweg que le Gouvernement Hellénique ne croit pas même nécessaire de discuter. Les observations du Mémoire Ottoman au sujet de cette ligne tendaient d'ailleurs à la faire modifier de façon d'éviter les graves inconvénients qu'elle présentait, notamment

Türkei.

Nr. 7107. celui de supprimer tous nos débouchés de terre et de mer. Quoi qu'il en 23. Febr.1880. soit, nous n'avons pas hésité à accepter le système Hellénique, consistant à tracer la ligne sur les hauteurs de vallées, nous bornant à appliquer ce système d'une façon équitable et rationnelle, en traçant la ligne à discuter sur les hauteurs méridionales et non sur les hauteurs septentrionales.

Deuxième et Troisième Points. Le Mémoire critique toute ligne méridionale, lui attribue les plus graves inconvénients, et déclare qu'il est impossible d'établir sur cette base une ligne-frontière. Cependant nous avons suffisamment prouvé le contraire, en faisant tracer par les hommes les plus compétents la ligne que nous avons présentée comme ligne du Congrès, et que nous avons soumise à la discussion. D'ailleurs, ne serait-il pas véritablement unique de doubler l'étendue de la cession territoriale demandée à la Turquie sous le prétexte qu'une ligne tracée au sud, c'est-à-dire dans des conditions anormales, donnerait lieu à des difficultés. Un pareil raisonnement ne saurait trouver créance dans les Conseils de l'Europe.

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Quatrième Point. Il nous est absolument interdit de discuter la ligne présentée par le Gouvernement Royal de la Grèce, et d'examiner la valeur des arguments mis en avant pour le justifier. En effet, toute discussion doit avoir un but, et doit être engagée en vue de convaincre les contradictions ou d'être convaincues par eux. Or, tel n'est pas le cas actuel, puisque la ligne. en question est repoussée de prime abord par des fins de non-recevoir insurmontables qui ont été nettement et amplement développées dans les explications écrites et orales que nous avons fournies, et qui, nous en sommes persuadés, ont porté la conviction dans l'esprit de tous les hommes d'Etat de l'Europe. Qu'il nous soit permis à ce propos d'exprimer le regret que nos honorables collègues aient cru devoir nous présenter un travail à l'appui d'une ligne généralement repoussée et que nous les avions priés de retirer. Cinquième Point. En ce qui concerne la Thessalie, nous n'entrerons pas en discussion sur l'affirmation un peu trop absolue du Mémoire Hellénique concernant la prétendue homogénéité des populations de cette contrée. Mais en admettant que cet énoncé soit tout-à-fait exact, nous nous permettrons de demander ce qui adviendrait des Etats politiques du globe, si, sous prétexte d'homogénéité et de similitude de race et d'origine, on venait de remanier toutes les frontières. D'après ce cystème, tout district dont la majorité de la population serait Grecque devrait être annexé au territoire Hellénique. Est-ce à ce résultat que désirent arriver nos honorables collègues? || En ce qui concerne l'Epire, les considérations de nos collègues de Grèce sur le caractère et les causes de l'agitation qui s'est produite parmi la population Albanaise nous paraissent regrettables, à ce point de vue qu'elles trouveraient plus tôt leur place dans un réquisitoire diplomatique dirigé contra la Sublime Porte, que dans un Mémoire destiné à produire la conciliation et à amener l'entente entre les deux Hautes Parties. C'est pourquoi nous nous bornerons à affirmer, en réponse aux insinuations de cette partie du Mémoire Hellénique,

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